■ Né dans les bas-fonds de New York, dans un quartier où les gangs faisaient la loi, on ne peut pas dire que Rick a eu une enfance malheureuse. Une bande de copain avec qui il faisait les 400 coups, l'amusement de traîner dans les rues et de fuir après les voitures de polices venant fréquemment dans le district, il n'en garde pas de mauvais souvenirs. Sa mère a toujours été quelqu'un de bien, leur donnant autant d'amour que possible en l'absence du géniteur s'étant tiré bien après sa naissance.

■ Son grand frère devint assez rapidement son modèle. Le manque d'un père impliquant qu'il devait s'inspirer de quelqu'un, suivre son exemple. Un mauvais exemple. Dès ses seize ans, Rick comparu devant un tribunal pour un vol à main armée ayant mal tourné. La prison lui ouvrit ses portes pour six mois, et le gosse déjà proche d'être un homme en sortit brisé - plus renfermé et solitaire que jamais.

■ Il s'engagea dans l'armée après ses dix-huit ans. Rejoignant une brigade spéciale, il apprit à manipuler les armes, faisant preuve d'une habileté remarquable pour le combat et les tactiques. Le garçon n'était pas un idiot, et son goût pour la guerre n'était pas feint.

■ Après les attentats du 11 septembre 2001, Rick rejoignit un commando d'élite, secret, un commando qui visait à faire d'eux des supers-soldats. C'est là que les expériences commencèrent. Transformations génétiques, forces accrues, résistance et vitesse améliorées. Rick avait un mental assez fort pour résister à ces modifications qui emportèrent certains de ses camarades. Véritable machine de guerre, il sema la mort et la destruction derrière lui.

■ Suite à plusieurs bavures sur le terrain, le commando fut dissout et Rick renvoyé chez lui. La chute fut difficile pour le jeune homme, et le retour à la réalité encore plus. Souffrant d'un syndrome post traumatique démultiplié à cause de sa mutation, il dû rapidement trouver une occupation. C'est son frère qui lui offrit cette opportunité et depuis il a rejoint les rangs de la mafia en tant que bras droit. Pourtant, tous ignorent sa véritable nature, et lorsque ses crises éclatent - ou qu'il doit régler personnellement des affaires pour le groupe - il se couvre entièrement le visage d'un masque noir où un crâne y est peint. Pestilence, voilà comment on le nomme, ignorant que derrière se cache un homme blessé par la guerre.

■ Les expériences et la guerre ont profondément marqué son corps de multiples cicatrices.